Tuesday, July 6, 2010
SWASTIKA
The swastika (from Sanskrit svástika स्वस्तिक) is an equilateral cross with its arms bent at right angles, in either right-facing (卐) form or its mirrored left-facing (卍) form. Archaeological evidence of swastika-shaped ornaments dates from the Neolithic period in Ancient India. It occurs mainly in the modern day culture of India, sometimes as a geometrical motif and sometimes as a religious symbol. It remains widely used in Indian religions such as Hinduism, Buddhism, and Jainism. Though once commonly used all over much of the world without stigma, because of its iconic usage as Hakenkreuz in Nazi Germany the symbol has become stigmatized in the Western world, notably even outlawed in Germany when used in that context.
Etymology - The word swastika is derived from the Sanskrit word svastika (in Devanagari स्वस्तिक), meaning any lucky or auspicious object, and in particular a mark made on persons and things to denote good luck. It is composed of su- meaning "good, well" and asti "to be" svasti thus means "well-being." The suffix -ka either forms a diminutive or intensifies the verbal meaning, and svastika might thus be translated literally as "that which is associated with well-being," corresponding to "lucky charm" or "thing that is auspicious." The word in this sense is first used in the Harivamsa. As noted by Monier-Williams in his Sanskrit-English dictionary, according to Alexander Cunningham, its shape represents a monogram formed by interlacing of the letters of the auspicious words su-astí (svasti) written in Ashokan characters.
The Sanskrit term has been in use in English since 1871, replacing gammadion (from Greek γαμμάδιον). Alternative historical English spellings of the Sanskrit word include suastika, swastica and svastica.
Origin - The ubiquity of the swastika symbol is easily explained by its being a very simple shape that will arise independently in any basket-weaving society. The swastika is a repeating design, created by the edges of the reeds in a square basket-weave. Other theories attempt to establish a connection via cultural diffusion or an explanation along the lines of Carl Jung's collective unconscious.
The genesis of the swastika symbol is often treated in conjunction with cross symbols in general, such as the "sun wheel" of Bronze Age religion.
Another explanation is suggested by Carl Sagan in his book Comet. Sagan reproduces an ancient Chinese manuscript (the Book of Silk) that shows comet tail varieties: most are variations on simple comet tails, but the last shows the comet nucleus with four bent arms extending from it, recalling a swastika. Sagan suggests that in antiquity a comet could have approached so close to Earth that the jets of gas streaming from it, bent by the comet's rotation, became visible, leading to the adoption of the swastika as a symbol across the world.
In Life's Other Secret, Ian Stewart suggests the ubiquitous swastika pattern arises when parallel waves of neural activity sweep across the visual cortex during states of altered consciousness, producing a swirling swastika-like image, due to the way quadrants in the field of vision are mapped to opposite areas in the brain.
Alexander Cunningham rejected any connection of the Indian swastika symbol with sun-worship, and suggested that the shape arose from a combination of Brahmi characters abbreviating the words su astí.
Le svastika (parfois appelé par abus de langage la svastika au lieu de la croix en forme de svastika) 卐 ou 卍 tel qu'on le représente la plupart du temps, est un symbole religieux que l'on retrouve de l'Europe à l'Océanie, apparaissant dès l'époque néolithique. On peut le décrire comme une croix composée de quatre potences prenant la forme d'un gamma grec en capitale (Γ), d'où son autre appellation de croix gammée.
Ce symbole est notamment utilisé en Orient dans la symbolique jaïne, hindoue et bouddhique, en Chine pour symboliser l'éternité. En Occident, le svastika pointant vers la droite et généralement incliné de 45 degrés, a été adopté comme emblème par les Nazis, et acquis dès lors une forte connotation négative qui en a fait quasiment disparaître l'usage, en Occident, après la Seconde Guerre mondiale.
Étymologie - Le nom svastika (स्वस्तिक) est un terme sanskrit apparaissant pour la première fois dans les épopées « Rāmāyana et « Mahâbhârata ».
On peut l'analyser comme un mot composé de svasti et du suffixe diminutif -ka. Le sens de svasti est « bonne santé, bonne fortune » (c'est aussi une interjection équivalent au français « vive... ! ») ; il est lui-même formé de su, « bon » (cf. grec ancien εὗ, indo-européen commun *h₁su-) et de asti, « existence » (radical indo-européen du verbe être, soit *h₁es-, que l'on retrouve tel quel en français, tu es). Svastika peut donc se traduire comme « ce qui apporte la bonne fortune, ce qui porte chance ». Une autre décomposition possible est su « bon » suivi du suffixe -tika « signe », soit « bon signe », lecture reprise par un homonyme indien moderne, « ṣubhtika » (षुभ्तिक). En tout état de cause, le nom est celui d'un signe de bon augure.
Origine et signification - C'est l'un des plus anciens symboles de l'humanité que l'on retrouve sous plusieurs formes dans la majorité des civilisations du monde, bien qu'il n’ait pas toujours la même signification. Les différentes graphies « svastikaformes » ont pu naître indépendamment les unes des autres, bien que certaines soient liées historiquement (svastikas indien et bouddhique, svastikas indien et svastika du XXe siècle européen).
Les premiers svastikas connus se trouvent sur des poteries de la culture de Samarra, établie sur le moyen Tigre et jusqu'au moyen Euphrate. Puis viennent celles retrouvées sur la céramique Vinca de Transylvanie et datent du Ve millénaire av. J.-C., suivis par ceux des poteries de Sintashta au Sud de l'Oural datant du IIe millénaire. Leur présence se fait plus importante à partir de l'Âge du bronze. Les principales occurrences du svastika en Europe et en Asie centrale sont : dans le Caucase (culture de Koban), en Azerbaïdjan, chez les Scythes et leurs parents les Sarmates, chez les Hittites, les Celtes (triskell), les Grecs (grecque), et les peuples germaniques (notamment les Goths ; fibule). Plus tard on en trouve en Islande deux versions, le marteau de Thor (elle apparaît aussi sur la ceinture de Thor sur le tableau de M. E. Winge (1872) où il affronte les géants) tournoyant dans le ciel et représentant le soleil, et le Þórshamar des grimoires ; le lauburu est typique du Pays basque. Le svastika apparaît également dans de nombreuses cultures d'Asie, d'Afrique et d'Amérique. On le trouve dans deux idéogrammes chinois 卐 ou plus couramment 卍, signifiant « dix mille » (c'est-à-dire l'éternité) ou « le cœur de Bouddha ».
Différentes hypothèses ont été avancées pour expliquer l'ubiquité du svastika. Une explication triviale est qu'il s'agit d'un motif décoratif facile à exécuter. Une autre, qui fait appel aux fonctions symboliques communes à tous les humains, suggère qu'il s'agirait à l'origine d'une représentation d'un mouvement rotatif : rotation du ciel nocturne dans l'hémisphère Nord autour de l'étoile polaire, du soleil dans sa course, ou d'un autre corps céleste (une comète par exemple, comme l'a proposé l'astronome Carl Sagan au vu de celle représentée dans un manuscrit chinois de Mawangdui). Chez les Navajos, il s'agit de la rotation d'une bûche.
La signification et l'importance du svastika varient selon les cultures et les époques. Il peut n'être qu'un signe parmi d'autres comme sur les poteries Vinca, ou un symbole religieux prééminent comme dans l'hindouisme et le bouddhisme. De nos jours, par exemple, le svastika dextrogyre (卍) est utilisé pour marquer les temples bouddhistes sur les plans de ville japonais. Au XXe siècle, les svastikas ont été utilisés par le régime nazi et sont devenus tabous dans le monde occidental, même le svastika bouddhique pointant vers la gauche, à l'inverse du svastika indien et de la croix gammée. Des tombes bouddhiques appartenant à des familles indochinoises furent vandalisées après la guerre ; plus récemment, des cartes Pokémon portant un svastika bouddhique durent être retirées de la vente au Japon. La circulation de l'information et l'intérêt accru pour les civilisations asiatiques n'ont pas suffi à réhabiliter le svastika dans le monde occidental. Son interdiction est même proposée, au regret des hindous vivant en Europe.
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